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mercredi 26 septembre 2007

Chefchaouen, les septes portes

Chefchaouen, que Charles Foucaud a visité et dont il a parlé avec lyrisme, demeure un paradis caché derrière ses montagnes et ses multiples portes. Cette paisible petite ville se caractérise par ses 7 portes, qui constituaient de véritables obstacles contre l'invasion étrangère:
- Bab Al Ain: passage obligé entre le centre actuel de la ville et la médina.
- Bab Souk: c'est la plus grande et la plus haute porte de la ville.
- Bab Al Mahrouk (son nom rappelle qu'elle fut brûlée, jadis, par des tribus rebelles).
- Bab Al Onsar: c'est la porte qui mène à la source de Ras El Ma ("Onsar" = source).
- Bab Sabanines.
- Bab Al Hammar.
- Bab El Mellah: c'est une entrée pour le quartier des juifs qui habitèrent la ville.

jeudi 6 septembre 2007

Tétouan, la medersa et la mosquée Loukach

Construites vers 1758 la medersa et la mosquée Loukach par le Caid Omar Loukach et sur ordre du Sultan alaouite Sidi Mohamed Ibn Abdellah.
La medersa a été construite pour servir de logement des étudiants venus essentiellement des régions environnantes pour suivre des études en théologie dans les différentes mosquées de la médina.

mardi 4 septembre 2007

Tanger, les voyages de Delacroix et Matisse

Delacroix arrive à Tanger en janvier 1832, accompagnant une délégation diplomatique française. Son séjour dans la ville dure jusqu’en mai. Dés son arrivée, il se dit « comme un homme qui rêve et qui voit des choses qu’il craint de voir lui échapper ». Il exécute des milliers de dessins, observant habitations, personnages, costumes, chevaux, armes, impressionné, note –t-il dans ses carnets, par le naturel et surtout par la lumière et la couleur. Beaucoup de ses peintures des années suivantes reprendront des esquisses réalisées à Tanger (‘Noce juive’, ‘Une cour à Tanger’, ‘Chevaux arabes se battant dans une écurie’…)
Lorsqu’en 1912 et 1913 Matisse se rend à Tanger, il a déjà longtemps réfléchi sur l’importance expressive de la couleur : celle-ci ne doit pas reproduire le réel, mais refléter les émotions. Ses séjours à Tanger accentuent cette perception : les formes sont épurées, seules comptent la lumière, les couleurs et leurs oppositions pour traduire les sentiments. A ses yeux, le Maroc est l’illustration du paradis, les paysages marocains sont « un message céleste en langage terrestre »